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Posté(e)
Il y a 9 heures, Poizondavril a dit :

Je comprends votre point de vue mais c'est difficile de rester zen quand votre enfant fait une fixette sur les travaux non faits et qu'elle travaille mal...

 Personne ne dit qu'il est facile d'être parent, ni même qu'il est facile de devenir parent d'élève...

Mais à cet âge, les enfants sont des éponges à émotions, à commencer bien sûr par celles de leurs parents. Il est important d'apprendre à les maîtriser, ou du moins à ne pas les montrer. Si vous n'êtes pas "zen", si vous laissez transparaître votre inquiétude, elle sera aussi trop inquiète pour s'intégrer à l'école ; si vous laisser voir que son comportement à l'école "vous fait de la peine", elle s'en estimera responsable, et c'est une lourde charge pour une toute petite fille.  Les raisonnements et les mots n'y feront rien, elle n'est pas assez grande pour cela. C'est donc vraiment sur vos émotions qu'il faut travailler.

Depuis la naissance de votre fille, vous étiez l'alpha et l'oméga de sa vie, et vous pouviez corriger immédiatement vos propres inquiétudes comme les siennes. La petite section, c'est le moment où le monde extérieur, une institution que vous ne contrôlez pas, qui n'a pas exactement les mêmes priorités que vous — ne serait-ce que parce qu'il y a d'autres enfants dans la classe — commence à prendre une place de plus en plus importante dans la vie de votre enfant. C'est parfois difficile à accepter, en effet. C'est un apprentissage, et souvent bien plus difficile pour les mamans que pour les enfants. Mais il faut trouver le moyen de le réussir, quitte à travailler sur vous-même.

La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a pas d'urgence : votre cas est loin d'être unique, et la PS est conçue comme une année de transition. Ce n'est pas parce que votre fille n'a pas encore appris le métier d'élève en janvier que sa scolarité ultérieure est le moins du monde en danger.

Il y a 9 heures, Poizondavril a dit :

 non, la confiance n'est pas là...

Et la créer, en vous-même, doit être votre premier souci et votre premier objectif. Si vous n'êtes pas capable de prendre sur vous pour afficher un minimum de confiance envers les enseignants, votre fille ne leur fera jamais confiance non plus. Et si ça devait durer trop longtemps, c'est pour le coup que cela deviendrait difficile à dépasser.

Il y a 9 heures, Poizondavril a dit :

Après je pense que cette institutrice est très bien pour la majeur partie des enfants, mais me dire qu'elle n'a pas de solution avec une expérience de 20 ans dans l'enseignement  je trouve ca dure à entendre

 Je ne connais ni votre fille, ni cette enseignante, ni vous-même, et il est possible que je passe à côté d'un vrai problème et d'une vraie singularité de votre fille qui feraient que ce qui est bon pour les autres ne peut pas l'être pour elle. Mais en général, il s'agit de pathologies plus ou moins sérieuses et, pour ce que vous en dites, vous semblez avoir la chance d'avoir une petite fille tout à fait intelligente et normale.

  Au risque de me tromper, donc, je suis tenté de penser que la maîtresse a raison : si les difficultés de votre fille sont liées à la pression émotionnelle que vous lui imposez, aucun enseignant n'aura de solution miracle pour résoudre le problème et faire à votre place le travail sur vous-même dont votre fille a besoin : il y a presque certainement des solutions, mais elle ne peuvent sans doute venir que de vous.

Et oui, je suis parfaitement conscient que c'est dur à entendre et que ce n'est pas la réponse que vous espériez... Mais au risque de nouveau de me mêler de ce qui ne me regarde pas, les seuls problèmes vraiment insolubles, à ce stade, sont ceux qui relèvent du  manque d'amour, et ce n'est de toute évidence pas votre cas. Je ne doute pas que vous résoudrez le vôtre.

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Posté(e)

Bonjour. Je ne connais évidemment pas votre fille, mais j'ai une classe de Moyens depuis plusieurs années, dans différentes écoles, et bien souvent les enfants qui étaient réservés, refusant les activités etc. en PS se découvrent l'année suivante. J'ai eu plusieurs élèves qui se sont "éveillés" en moyenne section, voire en grande section. Il faut évidemment rester attentif mais aussi laisser le temps à ces petits bouts de 3 ans qui ne sont pas tous prêts à entrer dans le cadre scolaire. Mon seul conseil pourrait être de lui laisser le temps de grandir (en restant vigilant tout de même).

Posté(e)
Le 01/02/2019 à 08:32, Argon a dit :

 Personne ne dit qu'il est facile d'être parent, ni même qu'il est facile de devenir parent d'élève...

Mais à cet âge, les enfants sont des éponges à émotions, à commencer bien sûr par celles de leurs parents. Il est important d'apprendre à les maîtriser, ou du moins à ne pas les montrer. Si vous n'êtes pas "zen", si vous laissez transparaître votre inquiétude, elle sera aussi trop inquiète pour s'intégrer à l'école ; si vous laisser voir que son comportement à l'école "vous fait de la peine", elle s'en estimera responsable, et c'est une lourde charge pour une toute petite fille.  Les raisonnements et les mots n'y feront rien, elle n'est pas assez grande pour cela. C'est donc vraiment sur vos émotions qu'il faut travailler.

Depuis la naissance de votre fille, vous étiez l'alpha et l'oméga de sa vie, et vous pouviez corriger immédiatement vos propres inquiétudes comme les siennes. La petite section, c'est le moment où le monde extérieur, une institution que vous ne contrôlez pas, qui n'a pas exactement les mêmes priorités que vous — ne serait-ce que parce qu'il y a d'autres enfants dans la classe — commence à prendre une place de plus en plus importante dans la vie de votre enfant. C'est parfois difficile à accepter, en effet. C'est un apprentissage, et souvent bien plus difficile pour les mamans que pour les enfants. Mais il faut trouver le moyen de le réussir, quitte à travailler sur vous-même.

La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a pas d'urgence : votre cas est loin d'être unique, et la PS est conçue comme une année de transition. Ce n'est pas parce que votre fille n'a pas encore appris le métier d'élève en janvier que sa scolarité ultérieure est le moins du monde en danger.

Et la créer, en vous-même, doit être votre premier souci et votre premier objectif. Si vous n'êtes pas capable de prendre sur vous pour afficher un minimum de confiance envers les enseignants, votre fille ne leur fera jamais confiance non plus. Et si ça devait durer trop longtemps, c'est pour le coup que cela deviendrait difficile à dépasser.

 Je ne connais ni votre fille, ni cette enseignante, ni vous-même, et il est possible que je passe à côté d'un vrai problème et d'une vraie singularité de votre fille qui feraient que ce qui est bon pour les autres ne peut pas l'être pour elle. Mais en général, il s'agit de pathologies plus ou moins sérieuses et, pour ce que vous en dites, vous semblez avoir la chance d'avoir une petite fille tout à fait intelligente et normale.

  Au risque de me tromper, donc, je suis tenté de penser que la maîtresse a raison : si les difficultés de votre fille sont liées à la pression émotionnelle que vous lui imposez, aucun enseignant n'aura de solution miracle pour résoudre le problème et faire à votre place le travail sur vous-même dont votre fille a besoin : il y a presque certainement des solutions, mais elle ne peuvent sans doute venir que de vous.

Et oui, je suis parfaitement conscient que c'est dur à entendre et que ce n'est pas la réponse que vous espériez... Mais au risque de nouveau de me mêler de ce qui ne me regarde pas, les seuls problèmes vraiment insolubles, à ce stade, sont ceux qui relèvent du  manque d'amour, et ce n'est de toute évidence pas votre cas. Je ne doute pas que vous résoudrez le vôtre.

Bonjour, je reviens sur votre message, que je partage dans les grandes lignes,villes au bémol qu'il me semble un peu facile de dire que les difficultés sont liées à mes angoisses. Certes elles y contribuent, mais que dire d'une méthode qui sanctionne les enfants qui ne sont pas encore entrés dans la peau d'un élève, et des propos tenus qui sont loin d'être bienveillants et au fait de stigmatiser les enfants..

Posté(e)
Il y a 6 heures, Poizondavril a dit :

il me semble un peu facile de dire que les difficultés sont liées à mes angoisses. Certes elles y contribuent, mais que dire d'une méthode qui sanctionne les enfants qui ne sont pas encore entrés dans la peau d'un élève, et des propos tenus qui sont loin d'être bienveillants et au fait de stigmatiser les enfants..

Je n'ai pas suggéré que vos émotions étaient l'unique cause des soucis de votre fille, mais qu'elles y contribuaient probablement.

Par ailleurs, c'est un paramètre interne sur lequel il est — relativement — plus facile d'agir que sur toutes les autres contraintes externes qui peuvent l'affecter, mais sur lesquelles vous n'avez aucune prise.

Je ne saurais me prononcer sur ceux que vous évoquez, faute d'une vision plus objective sur les méthodes de la collègue — dont vous disiez  qu'elles fonctionnaient très bien avec la plupart des enfants.

  • J'adhère 1
Posté(e)
Le 30/01/2019 à 16:46, Poizondavril a dit :

A ce stade, quand on ne la regarde pas, elle sait mettre les lettres aimants sur son prénom, compte jusqu'à 15, chante l'alphabet de Chantal goyat...il y a encore des phrases que l'on ne comprend pas sinon pour le reste elle répète tout, parle plutôt bien.

Peut être proposer d'autres choses que du scolaire à la maison des feutres, de la pâte à modeler, de la peinture, des balades, de la balançoire, des parcs à jeux pour rencontrer d'autres enfants, sortie piscine... ne coller pas les activités à la maison à du travail scolaire pour anticiper sa réussite, ça peut aussi lui mettre la pression.

Posté(e)

Tout le monde respire, on fini l'année tranquille dans cette école, on avisera après. Cette petite poulette a 4 ans, l'école doit être d'abord un lieu dans lequel elle s’épanouit. Pour info elle ne passe pas le bac en fin d'année, et vous ne passez pas le diplôme du bon parent. Des mômes qui refusent les activités et qui ne parlent pas c'est fréquent en petite section. Pour la petite histoire l'un de mes anciens élèves de PS il y a quelques années ne m'a adressé la parole qu'après les vacances de Pâques. Aujourd'hui il a 14 ans, c'est un jeune ado épanoui et qui roule en classe.

Posté(e)
Il y a 22 heures, blacknader a dit :

Peut être proposer d'autres choses que du scolaire à la maison des feutres, de la pâte à modeler, de la peinture, des balades, de la balançoire, des parcs à jeux pour rencontrer d'autres enfants, sortie piscine... ne coller pas les activités à la maison à du travail scolaire pour anticiper sa réussite, ça peut aussi lui mettre la pression.

des gâteaux

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Bonjour Poizondavril,

 

Je trouve que c'est en petite section que les progrès sont les plus flagrants si on compare le début et la fin de l'année. 

Je dirais aussi, pas d'inquiétude...chaque enfant a son rythme!

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Bonjour, 

 

Je reviens vous donner des nouvelles de ma fille, elle change bcp en ce moment, C' est un vrai.moulin à paroles, elle est amusante!

Nous continuons le suivi psychomotricité, cela se passe bien, elle y va avec plaisir et se concentre sur des temps de plus en plus longs.

Le dernier recueil des travaux était bcp mieux, elle a refusé juste 2 travaux sur la période. Parfois elle ne termine pas ou met un peu (trop pour la maitresse) de temps pour faire mais je suis contente.

Par contre C' est toujours difficile l' école le matin et elle exprime toujours qu'elle n'a pas fini ou ne réussira pas.

J'ai croisé la maîtresse ce matin, j'étais très positive. Elle me fait comprendre que ça ne va pas assez vite, que c'est laborieux! Je mets en perspective les progrès mais elle ne semble pas convaincue que tout ira bien.

Niveau langage elle me dit que ma fille prend tout ce qu'elle dit en echolialie. Je ne sais pas pourquoi elle agit comme ça car ce n'est pas le cas à la maison. Peut être que cela la rassure, mais là dessus je n'ai aucune prise et clairement cela restreint le dialogue avec la maitresse .

Merci de m'avoir lue.

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Bonjour à tous, je me pose de plus en plus la question de la changer pour une école montessori. J'aimerais vos avis et expériences sur le sujet. 

 

Merci

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)
Le 08/03/2019 à 09:31, Poizondavril a dit :

Bonjour à tous, je me pose de plus en plus la question de la changer pour une école montessori. J'aimerais vos avis et expériences sur le sujet. 

 

Merci

Montessori n'est pas magique...

J'ai envie de te dire trouve une école bienveillante pour ta fille...

Des enseignants qui ne conviennent pas tu en trouveras toujours dans toutes les écoles à un moment ou à un autre.

C'est dommage qu'elle ait commencé par ça.

Aujourd'hui elle semble prendre ses marques , avancer dans la travail, elle connait les copines...

Pourquoi pas continuer dans qq mois elle passera à une autre enseignante peut-être plus pédagogue ...

Vous n'avez pas eu de chance ...

Tous les enseignants ne sont pas comme ça et je ne me serai jamais permise de stresser une maman à se point en PS.

  • J'adhère 1
Posté(e)
Il y a 8 heures, clag a dit :

Montessori n'est pas magique...

J'ai envie de te dire trouve une école bienveillante pour ta fille...

Des enseignants qui ne conviennent pas tu en trouveras toujours dans toutes les écoles à un moment ou à un autre.

C'est dommage qu'elle ait commencé par ça.

Aujourd'hui elle semble prendre ses marques , avancer dans la travail, elle connait les copines...

Pourquoi pas continuer dans qq mois elle passera à une autre enseignante peut-être plus pédagogue ...

Vous n'avez pas eu de chance ...

Tous les enseignants ne sont pas comme ça et je ne me serai jamais permise de stresser une maman à se point en PS.

Bonsoir et oui, comme vous dites, une école bienveillante serait déjà extra.

Ma fille continue a me dire qu'elle ne veut pas aller à l'école car le travail n'est pas bien fait.

J'ai tout de même pris sur moi d'aller visiter L' école de notre secteur, d'ailleurs plus proche de 10 min. Le directeur a proposé qu'elle soit présente et rencontre la maitresse et les élèves.

On me parle de rythme, de carnet de réussite...on verra bien une fois la visite faite.

Je me dis aussi que je ne vais pas changer d'école chaque fois que ce sera difficile mais j'ai envie d'un nouveau départ, c'est peut être pour moi, égoïstement. Je trouve qu'a cet age elle devrait prendre bcp de plaisir à apprendre, sans ce que je qualifie d'angoisse.

Bonne soirée

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