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L'école des candidats... à la présidentielle 2022


chableu

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Force est de constater aussi que cette "verticalité du savoir" était bien plus efficace.

Et sans doute que si la jeunesse actuelle avait pu en bénéficier, elle serait moins paumée !

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C'est pas faux.

C'est pas parce que Zemmour dit que l'herbe est verte qu'on doit dire que l'herbe est bleue.

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il y a une heure, jeanounette a dit :

Qu'est ce qui fait peur dans la cantine gratuite ?

Etre nourri correctement c'est un des droits de l'enfant comme celui de recevoir une éducation.

Un service public de la cantine ça serait la fin des impayés, des facturations, des mises en demeure, des exclusions. C'est un boulot énorme. Du coup ça permettrait de récupérer pas mal de personnels qui bossent dans ces services et qui pourraient être redéployés dans d'autres services (selon leurs choix, leurs voeux) par exemple  !

J'ai travaillé dans une ville où le périsco était gratuit pour faciliter l'aide aux devoirs. Bilan: des parents qui rallongeaient les journées de leurs gosses alors qu'ils ne bossaient pas et qui ne s'impliquait plus du tout dans le suivi des devoirs, étaient encore plus coupés et désinvestis de l'école...

Sans parler des salles blindées forcément bruyantes, le manque de temps pour faire les devoirs à tous avec le comble : des parents qui rejetaient les devoirs non faits sur l'école et qui osaient venir se plaindre! La commune a dû faire machine arrière.

Ce sera le même problème pour la cantine. L'intention est bonne certes mais en tant que maman par exemple, j'ai toujours fait mon possible pour limiter tant que possible la collectivité à rallonge à mes enfants. Et cela vaut pour le fait de faire aller des petits de 3 ans à l'école les après-midis dans des couchettes bondées.

Je ne pense pas que suppléer les parents soit bénéfique. Au contraire.

Perso, je suis davantage pour mettre le paquet au contraire sur la parentalité:

- dès la préparation à l'accouchement: préventions liés aux écrans, importance du langage, du jeu.

- Des stages PMI obligatoires " apprendre à jouer avec son enfant pour apprendre", le sommeil, l'autorité.

- S'appuyer sur les crèches et aider à leur développement. Elles sont à mon sens plus propice à mon sens à l'épanouissement de la majorité des enfants de 2/3ans. Les enfants pourraient être accueillis "à la carte". La crèche permet un réel accompagnement des parents...Les parents à faible QF pourraient bénéficier d'une gratuité. La crèche toucherait des compensations de l'Etat pour ces familles sous conditions de suivis ( détection et orientation en cas de handicap par exemple). 

Oui cela peut faire bondir, je le conçois mais sincèrement je trouve sincèrement que cette structure est beaucoup plus adaptée à des jeunes enfants

- Pourquoi pas créer des pôles d'aide à la parentalité sur chaque circo en rep/ rep+?

 

Mais là je m'éloigne du sujet, je ne me présente pas à la présidentielle!!

 

 

 

 

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il y a 42 minutes, Goëllette a dit :

Force est de constater aussi que cette "verticalité du savoir" était bien plus efficace.

Et sans doute que si la jeunesse actuelle avait pu en bénéficier, elle serait moins paumée !

La verticalité fonctionne en effet bien pour des enfants qui vont bien ... mais pas avec tous les autres. On en revient au débat élitisme versus égalitarisme.

L'hypocrisie ambiante est que l'égalitarisme est le seul apanage du primaire... Au collège, quoiqu'on en dise, c'est de la verticalité.. Bilan: les élèves portés à bout de bras au primaire se fracassent dans "la machine à broyer les enfants". Pas de la faute des profs hein: pour le Capes et l'agreg c'est  90% savoirs 10% de pédagogie...

Pour ma part, je ne partage pas du tout les mêmes raisons que Zemmour mais en effet, le collègue unique ne fonctionne pas.

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il y a 1 minute, pimouss690 a dit :

La verticalité fonctionne en effet bien pour des enfants qui vont bien ... mais pas avec tous les autres. On en revient au débat élitisme versus égalitarisme.

Pas sûre mais, en tous cas, rien d'autre ne fonctionne pour les autres, donc autant faire en sorte qu'ils sachent lire, compter, écrire sans erreur car ils auront appris par cœur.

Car avec l'éducation en vogue depuis plusieurs décennie, non seulement ces enfants ne vont pas mieux mais, en plus, ils ne savent plus forcément lire, compter, et, encore moins, écrire sans erreur !

Et il y a de plus en plus d'enfants qui vont mal en plus !

 

il y a 1 minute, pimouss690 a dit :

L'hypocrisie ambiante est que l'égalitarisme est le seul apanage du primaire... Au collège, quoiqu'on en dise, c'est de la verticalité.. Bilan: les élèves portés à bout de bras se fracassent dans "la machine à broyer les enfants".

Peut-être aussi à cause de la démagogie de l'évaluation en élémentaire, qui fait qu'une grande partie des élèves qui en sortent et leurs parents sont incapables de situer leur niveau par rapport à celui des autres mais, surtout, aux attendus !

il y a 1 minute, pimouss690 a dit :

Pour ma part, je ne partage pas du tout les mêmes raisons que Zemmour mais en effet, le collègue unique ne fonctionne pas.

C'est clair !

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Quand j'étais jeune instit j'avais une vieille collègue qui me parlait de ses débuts. A son époque il y avait 50 élèves dans les classes de CP ( 11e), en un an ils savaient lire , écrire, compter. Ils commençaient à lire de petits romans, maîtrisaient l'addition, la soustraction, la multiplication et abordaient tout juste la division. En ce temps-là la France était à 90% rurale (tout petits paysans), ou travaillait en usine (ouvriers...l'industrie marchait à fond). Ces parents n'avaient pas souvent le niveau scolaire pour aider leurs enfants et pourtant ça fonctionnait. Alors certes, il y avait parfois du tirage d'oreille ou des coups de règle sur les doigts, certes, certes....

Mais tous ces grands programmes annoncés à chaque période électorale ne parlent jamais de ce qui a bien pu dégrader autant le niveau général et si on se contente de médicamenter un malade sans jamais se questionner sur ce qui a pu provoquer la maladie on n'en sortira jamais. Le problème c'est que depuis 40 ans tous les partis politiques de pouvoir ont contribué à la catastrophe que nous connaissons aujourd'hui et apparemment aucun n'osera regarder les choses en face car il a forcément des torts.

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Il y a 2 heures, Argon a dit :

Se débarrasser de la propagande — de toutes les propagandes ! — à l'école ne me semble pas une si mauvaise idée, et en tout cas pas risible.

Et tu la vois où la propagande LGBT, féministe et antiraciste à l'école primaire ?? J'enseigne depuis 17 ans, j'ai jamais vu !!

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Il y a 1 heure, Goëllette a dit :

Force est de constater aussi que cette "verticalité du savoir" était bien plus efficace.

 

Bah même remarque que ci-dessus : les enfants qui construisent eux-mêmes leur savoir, j'en ai pas vu beaucoup ! Bref, entre ce qui est prôné par quelques "spécialistes" qui n'ont jamais vu un gosse et nos pratiques sur le terrain, c'est plus un fossé, c'est carrément le Grand Canyon !

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il y a une heure, FredZZZ a dit :

Et tu la vois où la propagande LGBT, féministe et antiraciste à l'école primaire ?? J'enseigne depuis 17 ans, j'ai jamais vu !!

Je n'aime pas plus que toi le lexique provocateur de Zemmour. Mais ce n'est pas parce que, pour mieux s'autoriser à les imposer dès la maternelle, on rebaptise par exemple des éléments de langage "lutte contre les stéréotypes" (en NVB dans le texte) qu'il ne s'agit pas de propagande.

Par ailleurs, certains enseignants en INSPÉ ne se privent pas non plus d'imposer aux futurs profs des éléments de propagande idéologique dont il me semble facile de percevoir les effets chez beaucoup de jeunes collègues.

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Il y a 2 heures, pimouss690 a dit :

La verticalité fonctionne en effet bien pour des enfants qui vont bien ... mais pas avec tous les autres. On en revient au débat élitisme versus égalitarisme.

L'hypocrisie ambiante est que l'égalitarisme est le seul apanage du primaire... Au collège, quoiqu'on en dise, c'est de la verticalité.. Bilan: les élèves portés à bout de bras au primaire se fracassent dans "la machine à broyer les enfants". Pas de la faute des profs hein: pour le Capes et l'agreg c'est  90% savoirs 10% de pédagogie...

Pour ma part, je ne partage pas du tout les mêmes raisons que Zemmour mais en effet, le collègue unique ne fonctionne pas.

Oui alors ça c'était avant. Le CAPES aujourd'hui c'est 40 % de disciplinaire, le reste c'est du blabla.

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Il y a 5 heures, Goëllette a dit :

Force est de constater aussi que cette "verticalité du savoir" était bien plus efficace.

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