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Violences urbaines


lilie2fr

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Bin alors ? Pire, c'est quoi qui est pire que quoi ?

On ne saura pas...

en 68, on pouvait espèrer en l'avenir ? (Au moins sur le plan professionnel)

Aujourd'hui, ça ne semble plus être le cas...

Mais je ne veux pas présumé de la réponse de NéoPhyte.

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Bin alors ? Pire, c'est quoi qui est pire que quoi ?

On ne saura pas...

en 68, on pouvait espèrer en l'avenir ? (Au moins sur le plan professionnel)

Aujourd'hui, ça ne semble plus être le cas...

Mais je ne veux pas présumé de la réponse de NéoPhyte.

Bien sûr car la situation économique de l'époque n'est en rien comparable à celle d'aujourd'hui. Nous sommes en pleine période des Trente glorieuses ( expression de Jean Fourastié) et donc en pleines années d'expansion économique qui ont vu le taylorisme-fordisme atteindre son apogée et se maintenir un plein emploi permanent.

C'est le choc pétrolier de 73 qui met fin à cette période faste et plonge dès lors la France en période de récession ce qui à mon sens a un impact certain sur l'opinion publique et sur la perception des évènements d'aujourd'hui.

Par ailleurs le parrallèle avec mai 68 ne me semble pas pertinent dans la mesure comme l'ont dit certains d'entre vous le mouvement est parti à l'origine d'un groupe d'intellectuels et tire son origine d'une réelle conscience politique moteur du mouvement. Ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui dans les banlieues.

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Du fric!

Une maison à soi!

Une belle bagnolle!

Mouais....

Du fric, on aimerait tous en avoir. Je ne peux décemment pas comparer ma position et celle de nombreuses familles vivant dans les quartiers, c'est clair ! Mais pour moi aussi et pour beaucoup de personnes autour de moi, les fin de mois sont difficiles. Et quand je vois comment sont habillés les ados du quartier que je rencontre chaque matin alors qu'ils vont au collège, je constate que pour un bon nombre, le fric ne doit pas tant manquer que cela :huh:

Une maison à soi, moi aussi ça me tenterait bien. Mais mes revenus + ceux de ma miss rendent la situation très compliquée sauf à nous priver de tout ou presque pendant 30 ans... On va pourtant pas tout faire brûler pour ça, hein ?

Et la belle bagnole, je m'excuse mais dans ma ville, je croise beaucoup plus de cabriolets et de BMW lorsque je roule dans les quartiers que lorsque je roule en centre ville... Etonnant !

Bon, je ne peux pas généraliser mes propos, bien entendu. Mais je crois sincèrement que parmi tous les voyous (appelons un chat un chat) qui commettent des actes de violence dans les cités, beaucoup n'ont rien des petits miséreux pour lesquels certains voudraient les faire passer. Les plus malheureux - et j'en connais - ne sont pas forcément ceux qui font le plus de vagues.

Au passage : un restaurant McDo a brûlé avant-hier dans ma ville sans que les médias, même locaux, en parlent. Les élus de ma ville voudraient-ils cacher ce qui se passe aussi chez eux ?

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Je tenais par contre à vous proposer l'article suivant trouvé sur le net :

Recette pour un fascisme

Au lycée, quand on étudie l'Histoire, on découvre la montée des totalitarismes (de droite ou de gauche) dans certains pays. Au fond de soi, on émet un jugement sévère, car, à 18 ans, on n’arrive pas à comprendre comment il est possible qu'un peuple tout entier se laisse convaincre à s'engager dans des aventures néfastes pour lui-même et dont, immanquablement, il ne peut que subir les retombées et les conséquences douloureuses, sacrifiant ses enfants et aliénant sa liberté. Comment se fait-il que les gens, même les meilleurs, même les plus éminents, se laissent faire, se retournant même contre la petite partie de la population qui garde encore les yeux ouverts? Et bien maintenant j'ai compris.

Il faut avant tout une période de récession, peut importe son ampleur. Le leader totalitaire qui désire être élu et prendre le pouvoir doit faire deux choses :

1) annoncer que lui, il va sortir le peuple de cette récession;

2) éviter absolument (c'est essentiel) de faire la moindre allusion aux problèmes qui éveillent les mauvais sentiments, car il risque d'éloigner l’électorat encore capable de s'indigner.

Dès qu'il arrive au pouvoir de façon tout à fait légale (c'est important, car on ne manquera pas de le rappeler lors de toutes les protestations), le leader commence par endormir l'opinion publique, afin de la conditionner, répétant à longueur de journée que si les choses ne s'arrangent pas aussi vite qu'il l'avait promis, c'est parce que c'est la faute de l'idéologie ou du gouvernement précédent qui a laissé un marasme tellement profond qu'il faudra du temps pour que la nation se reprenne.

En même temps, le leader transforme les médias, en douce, un « grand ménage » serait choquant. A la télévision, il fait en sorte que les personnages gênants perdent progressivement leur place, et s'arrange pour qu'on les remplace par des journalistes dévoués à sa cause, médiocres ou vendus. Il donne un coup de pousse à la presse de son bord qui n'arrête plus de chanter ses louages, transformant et usant les informations à son bon plaisir, tout en poursuivant une campagne de dénigrements, calomnies, et accusations contre l'opposition qui, elle, joue encore plus ou moins franc jeu, car elle n'a pas encore compris à qui elle a affaire. Il rend la vie difficile à sa presse qui finit par crier seule dans son coin, et corrompt "moralement" tous ceux du centre, pleins d'ambiguïtés et d'indécisions. Il ne reste plus que la magistrature, incommode, parce qu’elle persiste à défendre son indépendance. Mais là aussi, ce n'est qu'une question de temps, il suffit de l'accuser jour après jour de partialité.

Le tour est joué. Tout a changé, mais l’apparence est intacte. Personne, ou presque, ne s'en est aperçu, car aucun sang n’a coulé et l'information est muselée. Le peuple, désormais abreuvé par le nouveau produit « aseptique » qui l'a remplacée, ou par, quand c'est nécessaire, des informations manipulées ou carrément fausses, suivra comme un seul homme son leader, dès qu'il lui fera miroiter les "bons sentiments", un "juste patriotisme", dès qu'il mettra à l'honneur "ses racines" et "son Histoire". Ce même peuple, qui quelques mois auparavant manifestait son désaccord, est aujourd’hui prêt (poussé pas les raisonnements les plus mensongers) à renier tout ce en quoi il a cru jusque-là, à sacrifier les meilleurs de ses hommes, à faire emprisonner les opposants, et à appuyer toutes les mesures qui restreignent sa liberté et la démocratie.

Le consentement est quasiment total ! Le leader a les mains libres.

Ecrit par ImpasseSud, le Samedi 15 Novembre 2003, 12:39 dans la rubrique "Actualité".

Je pense que vous comprenez bien que je fais un parallèle avec une période nettement plus sombre que celle de mai 68. A méditer !!!!!!

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Intéressant Enna,

D'ailleurs, en 68, les faschs avaient déjà sorti leurs manches de pioche...

Qu'on comprenne bien, je ne dis pas ça pour attiser le post. Je constate à nouveau que la situation n'est plus la même, car les enjeux non plus, d'après moi, ne sont plus les mêmes.

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Intéressant Enna,

D'ailleurs, en 68, les faschs avaient déjà sorti leurs manches de pioche...

Qu'on comprenne bien, je ne dis pas ça pour attiser le post. Je constate à nouveau que la situation n'est plus la même, car les enjeux non plus, d'après moi, ne sont plus les mêmes.

C'est vrai ... du moins au départ de 68. Mais ensuite.... ?

Mongénéral était quand même parti en allemagne... faire du tourisme?...

" Le 29 mai, le général de Gaulle décommande le Conseil des ministres et disparaît. Il a rendez-vous avec le général Massu à Baden-Baden en Allemagne"

"De Gaulle partit en Allemagne consulter les généraux français pour s’assurer de leur soutien afin de rétablir l’ordre bourgeois par les armes, s’il le fallait"

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Du fric!

Une maison à soi!

Une belle bagnolle!

Mouais....

Du fric, on aimerait tous en avoir. Je ne peux décemment pas comparer ma position et celle de nombreuses familles vivant dans les quartiers, c'est clair ! Mais pour moi aussi et pour beaucoup de personnes autour de moi, les fin de mois sont difficiles. Et quand je vois comment sont habillés les ados du quartier que je rencontre chaque matin alors qu'ils vont au collège, je constate que pour un bon nombre, le fric ne doit pas tant manquer que cela :huh:

Une maison à soi, moi aussi ça me tenterait bien. Mais mes revenus + ceux de ma miss rendent la situation très compliquée sauf à nous priver de tout ou presque pendant 30 ans... On va pourtant pas tout faire brûler pour ça, hein ?

Et la belle bagnole, je m'excuse mais dans ma ville, je croise beaucoup plus de cabriolets et de BMW lorsque je roule dans les quartiers que lorsque je roule en centre ville... Etonnant !

Bon, je ne peux pas généraliser mes propos, bien entendu. Mais je crois sincèrement que parmi tous les voyous (appelons un chat un chat) qui commettent des actes de violence dans les cités, beaucoup n'ont rien des petits miséreux pour lesquels certains voudraient les faire passer. Les plus malheureux - et j'en connais - ne sont pas forcément ceux qui font le plus de vagues.

Au passage : un restaurant McDo a brûlé avant-hier dans ma ville sans que les médias, même locaux, en parlent. Les élus de ma ville voudraient-ils cacher ce qui se passe aussi chez eux ?

Ils ont du fric, certes, mais gagné illégalement. Pour certains mecs de banlieue, la réussite c'est avoir une belle voiture et les derniers trucs de marque à la mode, et , ils peuvent l'obtenir plus facilement et rapidement qu'en travaillant. A côté, t'as ceux qui essayent de s'en sortir avec les études, mais eux galèrent car il faut bien le dire, ils ont du mal à se faire embaucher par les entreprises. Donc quand les plus jeunes de la cité voient ça,leurs frères galérer avec leurs diplômes et les autres revendeurs qui s'en sortent, ils ont vite fait le choix!

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Du fric!

Une maison à soi!

Une belle bagnolle!

Mouais....

Du fric, on aimerait tous en avoir. Je ne peux décemment pas comparer ma position et celle de nombreuses familles vivant dans les quartiers, c'est clair ! Mais pour moi aussi et pour beaucoup de personnes autour de moi, les fin de mois sont difficiles. Et quand je vois comment sont habillés les ados du quartier que je rencontre chaque matin alors qu'ils vont au collège, je constate que pour un bon nombre, le fric ne doit pas tant manquer que cela :huh:

Une maison à soi, moi aussi ça me tenterait bien. Mais mes revenus + ceux de ma miss rendent la situation très compliquée sauf à nous priver de tout ou presque pendant 30 ans... On va pourtant pas tout faire brûler pour ça, hein ?

Et la belle bagnole, je m'excuse mais dans ma ville, je croise beaucoup plus de cabriolets et de BMW lorsque je roule dans les quartiers que lorsque je roule en centre ville... Etonnant !

Bon, je ne peux pas généraliser mes propos, bien entendu. Mais je crois sincèrement que parmi tous les voyous (appelons un chat un chat) qui commettent des actes de violence dans les cités, beaucoup n'ont rien des petits miséreux pour lesquels certains voudraient les faire passer. Les plus malheureux - et j'en connais - ne sont pas forcément ceux qui font le plus de vagues.

Au passage : un restaurant McDo a brûlé avant-hier dans ma ville sans que les médias, même locaux, en parlent. Les élus de ma ville voudraient-ils cacher ce qui se passe aussi chez eux ?

Mes fils sont aussi habillés en marques. :blush:

Ma fille, elle n'est pas habillée en marques

Pour le même buget, j'achète à ma fille 3 pantalons, et à mes fils 1 seul. Ils tournent avec 3 pantalons, 3 ou 4 sweats, que l'on achète lors des promos intéressantes dans les catalogues de vente par correspondance.

Idem pour les chaussures : ma fille chaussée à la halle aux chaussures a, pour l'hivers, une paire de bottes, une paire de chaussures et une paire de baskets. Ses frères ont une paire de baskets.

Alors arrétez un peu de parler des marques !! Vous ne savez pas ce qu'il y a dans les armoires de ces gosses !!!!

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Intéressant Enna,

D'ailleurs, en 68, les faschs avaient déjà sorti leurs manches de pioche...

Qu'on comprenne bien, je ne dis pas ça pour attiser le post. Je constate à nouveau que la situation n'est plus la même, car les enjeux non plus, d'après moi, ne sont plus les mêmes.

C'est vrai ... du moins au départ de 68. Mais ensuite.... ?

Mongénéral était quand même parti en allemagne... faire du tourisme?...

" Le 29 mai, le général de Gaulle décommande le Conseil des ministres et disparaît. Il a rendez-vous avec le général Massu à Baden-Baden en Allemagne"

"De Gaulle partit en Allemagne consulter les généraux français pour s’assurer de leur soutien afin de rétablir l’ordre bourgeois par les armes, s’il le fallait"

Je voulais dire, qu'en 68 l'extrème droite s'exposait. Depuis que Sarko est à l'intérieur, le travail est plus diffus. Ils sont derrière la porte.

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Je suis comme toi Véro, la valeur de l'exemple me gonfle d'autant qu'elle empêche vraiment de faire avancer le débat ce qui au demeurant est bien dommage et nous installe dans la caricature.

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