Forums

Bonjour,   Est-ce qu'il y a des collègues PE qui ont fait une demande de détachement pour le second degré sur Pégase ? Et si oui, quelle est votre formation initiale et vous postulez pour quel matière ? Autres questions : Est-ce qu'on est détaché sur un poste dans notre département ? ou sur l'académie ? Par exemple, faut-il avoir une licence de maths pour enseigner les maths ? ou bien n'importe quelle licence suffit ? Pouvons-nous obtenir un détachement dès la première demande ou en général c'est au bout de plusieurs années ?   Merci pour vos retours et bon dimanche !  

Et dans la continuité du message de Nath, j'ajouterai la thématique des émotions (par exemple, un jour - une émotion), le message clair (s'il est pratiqué dans ton école) ou bien des messages de gratitude 🙂 ("je remercie machintruc d'avoir...").

Je n'en ai aucune idée 🙁 Est-ce que l'augmentation du nombre d'erreurs pourrait s'expliquer en partie par le creusement des inégalités ?   Au mieux j'imagine que ça n'a rien changé à ce qui se passait en toile de fond. Était-ce un moyen de faire diversion ?

Je suis entièrement d'accord avec toi.  Mais penses tu que les parents d'avant 1989 n'avaient pas leur mot à dire sans pour autant s'immiscer dans la gestion d'une école?  Depuis cette date le niveau global est en chute libre. On peut s'en apercevoir notamment avec la fameuse dictée de 1987. L'entrée des parents dans la gestion de l'école a-t-elle été bénéfique?  A-t-on moins d'amiante dans nos locaux? Sont ils mieux isolés pour le thermique et le bruit? Les effectifs ont ils baissé ? 

Même s'il y a des dérives indéniables auxquelles il serait bon de trouver une solution, je vois plutôt d'un bon oeil l'arrivée des parents à l'école. Ce sont leurs enfants qui se trouvent à l'école, je comprends qu'ils aient envie de participer à l'instruction et à la vie de l'école.

Tu sais le PS et ce syndicat... C'était une sorte de succursale... Alors critiquer la loi d'orientation de Jospin c'était mal...  On n'a aussi oublié une chose très importante.  Cette d'orientation de 1989 a créé les Conseils d'école et a fait entrer de plein pied les parents dans la vie et la gestion de l'école... Le début du clientélisme. 

@FemmeDeRochas Merci. C'est ce que j'ai écrit dans mon deuxième message : on a un devoir d'exemplarité, d'autant que certains enfants n'entendent du français académique qu'à l'école. J'espère que tes jeunes collègues savent adapter leur langage en situation de classe.    Merveilleux contre-exemple, je dois dire que je me demande bien comment cet énergumène est parvenu à se faire élire deux fois comme président de la plus grande puissance mondiale. Néanmoins ça n'annule pas les siècles d'histoire récente sur laquelle on peut s'appuyer pour prouver que la langue est un outil de domination. C'est peut-être parce que tu sembles observer le problème du point de vue de l'individu et non du groupe dans son ensemble ?  Recule d'un pas : regarde le problème dans son ensemble. C'est tout un système.   Peut-être que c'est une question à laquelle vous n'avez simplement jamais été confrontées sous cet angle-là. D'ailleurs, saviez-vous qu'il existe un terme pour qualifier les discriminations liées au langage ? La glottophobie. J'ai trouvé un document belge, mis en ligne par une association citoyenne apparemment fiable, qui développe la question du langage comme moyen de domination (c'est dans ce document que j'ai découvert le terme de glottophobie). Si jamais la curiosité vous emporte, vous pourrez le consulter ici. On y retrouve la question de la langue comme outil de domination et d'émancipation, à travers le spectre de la colonisation française, du sexisme et du langage inclusif.  Mais en ce qui concerne mon propos précédent : "(...) nos pratiques langagières influencent grandement nos relations socio-professionnelles et révèlent aussi notre appartenance socioéconomique et culturelle. Les compétences liées au langage créent des distinctions entre les individus en fonction de la qualité de leur narration et/ou de leur écrit : ceux qui maîtrisent mieux la langue officielle sur un territoire donné sont plus susceptibles d’y occuper des fonctions importantes contrairement à ceux qui la maîtrisent moins. Le lien entre langage et domination soulève la question du pouvoir symbolique et a été un terrain de recherche du sociologue Pierre Bourdieu. Selon lui, le statut du groupe social dominant légitime une certaine forme de discours ainsi que les productions langagières qui y sont associées. (...) Les échanges de communication ne sont pas égaux étant donné que les compétences linguistiques sont elles-mêmes déséquilibrées et demeurent des lieux de pouvoir « où s’actualisent des rapports de force entre les locuteurs et les groupes respectifs dont ils sont les agents ». Ces rapports de pouvoir peuvent être corrélés au degré de maîtrise d’une langue ; le cas échéant, la connaissance approfondie d’une langue constitue un privilège étant donné qu’elle suggère l’acquisition d’un certain bagage théorique, se développant que ce soit à travers un parcours académique ou via l’héritage d’un patrimoine socio-culturel élevé. À l’inverse, le langage familier est plus facilement associé aux classes plus précarisées. L’écart créé entre les individus qui détiennent ces aptitudes et ceux qui ne les possèdent pas détermine la place des uns et des autres dans la société. Ces distinctions entraînent des discriminations qui dépendent des capacités langagières de chacun ; les individus ont non seulement tendance à se regrouper en fonction de leurs similitudes linguistiques, mais en plus, ceux dont les pratiques se différencient de celles du groupe sont plus facilement exclus dudit groupe."

Ton parcours est remarquable Je suis OK avec Bornéo pour dire que l’un des rôles des enseignants est de parler un français correct. Disons que si un enfant venant d’une famille où l’on maîtrise mal les tournures du français fait des études, arrive dans un milieu de cadres ou professions libérales et fait des fautes ou maladresses de français, ça la fiche mal Je suis en IDF, région avec de gros problèmes de recrutement de PE. Quand tu entends une jeune PE dire « J’ai peur qu’il pleut » ou « Je sais pas c’est qui », je suis un peu 😕… et je trouve que ce n’est pas top pour les élèves, d’entendre ça 

Et non, j'ai des cp-ce1   Je m'étais lancé car on parlait aussi de récitation ... Mais tu me donnes pas mal de pistes  merci et aussi à @Nath79

Bonjour Quelles solutions informatiques allez-vous utiliser ? Tes élèves sont en quelle classe ? CM, je suppose ? Je pense que tu peux leur faire confiance pour les idées. Sinon, pour répondre (plus ou moins) à ta question, dans ce genre de travail, il faut : reformuler la problématiques pour les élèves :                      "Comment se sentir bien à l’école ? Et que peut-on faire quand on ne va pas très bien ?" poser un cadre aux élèves pour éviter que cela des débordements, ou que cela parte dans tous les sens : on ne parle pas de situations personnelles, intimes, graves,... on parle de ce qui aide les élèves à se sentir bien à l’école, de ressentis, de solutions, d’idées positives. Le travail se ferait en 6 grandes étapes/phases : La phase 1 consisterait à faire formuler des idées et les questionnements. Pour aider les élèves et faire en sorte d'avoir des idées plus ou moins ordonnées, tu pourrais les guider en leur posant des questions : Qu’est-ce qui nous fait nous sentir bien à l’école ? Qu’est-ce qui peut nous faire aller moins bien ? Qui peut nous aider à l’école ? Que peut-on faire quand ça ne va pas bien ? Thèmes possibles : amitié, disputes, le stress (évaluations), peur se tromper, peur de l'eau à la piscine, peur de ne pas réussir, etc. Je pense que les élèves auront des choses à dire... Phase 2 : chacun des thèmes choisis fera/pourra faire l'objet d'un podcast. Phase 3 : lecture et recherches. Proposer aux élèves des documents courts, dans lesquels il trouveront des réponses aux questions posées, etc. : textes documentaires simplifiés, témoignages, une liste de conseils,... Phase 4 : le script. Chaque groupe d'élèves suivra le même plan pour la rédaction de son podcast : Introduction : « Aujourd’hui, nous allons vous parler de… » Développement : a) ce que ressentent les élèves, b) pourquoi c’est normal, c) ce qui peut aider. Conseils : "Si ça t’arrive, tu peux…" Conclusion « Se sentir bien à l’école, c’est important pour apprendre. » Phase 5 : travail oral. Avant l’enregistrement, demander aux élèves de s'entraîner à la lecture à voix haute : travail sur le débit, l'articulation, avoir une intonation bienveillante. Phase 6 : enregistrement et publication.