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Bonjour, J'ai besoin de partager mon ressenti et peut-être trouver de l'aide... J'enseigne depuis 18 ans, suis passée dans tous les cycles et depuis 4 ans en cycle 1. J'adore mon poste, j'adore mon métier. MAIS... Mais j'ai de plus en plus de mal à identifier ma place et mon rôle dans cette société où j'ai l'impression de me battre pour des valeurs qui ne semblent plus porteuses de sens pour les familles qui "consomment" (l'implication, la politesse, l'échange...). Et puis tous ces supports que nous utilisons ou plutôt utilisions et que tout le monde peut maintenant acheter en magasin, en ligne, les supports enseignants en ligne utilisés par les parents... Où est ma place ? Je ne sais plus comment faire pour que certains parents comprennent notre métier et arrêtent de bachoter à la maison. Les enfants sont perdus entre papa et maman qui poussent et l'école qui donne le temps... Je ne sais pas si c'est clair... 😞 J'ai le sentiment d'être parfois "au service de" et que mon métier, mes progressions, mon organisation ne sont plus respectés. Y a t il des personnes avec ce ressenti ? Arrivez-vous à faire votre travail, simplement, et passer au-dessus de cela ? Merci de m'avoir lue, bon courage à tous !

Malheureusement j'ai déjà connu ce sentiment, et je viens de passer par une crise similaire (en école d'immersion, 2 élèves viennent de quitter ma classe sans que personne ne m'ait expliqué pourquoi ! Apparemment il y a eu un souci avec moi, personne ne m'en a parlé, les élèves ont juste été changés de classe !) D'abord le fait que tu sois nouvelle ne joue pas en ta faveur : les parents sont généralement méfiants. C'est bizarre, mais même moi en tant que maman, je n'accorde pas aussi facilement ma confiance aux nouvelles enseignantes qu'à celles qui sont en poste depuis longtemps. Bien que j'en ai conscience, je passe difficilement outre ce sentiment (j'essaie juste de ne pas le montrer aux maitresses en question). En tant qu'enseignante, je suis régulièrement confrontée à la méfiance des parents aussi. Une piste pour améliorer les choses : la communication. Pour que les parents reconnaissent ton travail, ils faut qu'ils voient ton travail. - Poste des photos de projets en classe avec les enfants tout sourire sur le blog de classe / l'ENT - propose un RDV aux parents casse-pied, et montre-toi souriante, ouverte, empathique et à l'écoute pour qu'ils aient une bonne image de toi. - rappelle de manière générale les modalités pour prendre rdv avec toi pour te montrer ouverte et disponible. tu peux proposer un rdv de milieu d'année pour les parents qui en ressentent le besoin par exemple. - poste ou partage des enregistrements de projets en allemand (je suis aussi en école bilingue, et je poste un podcast dans lequel on entend mes élèves parler dans leur langue seconde !) - Note les devoirs sur l'ENT. et là, pareil, plus de "Chérichou n'était pas au courant !" - Je donne des fiches synthétiques aux enfants avant une évaluation, pour que les parents puissent les aider à réviser. j'essaie d'y mettre un maximum de réponses de l’évaluation, comme ça les parents ne peuvent pas m'opposer un "ça n'a pas été vu en classe" (en CM1 ma fiche est une feuille imprimée en recto, voire recto / verso format A4)   Pour ta directrice, je compatis .. J'espère que le temps pourra apaiser les choses, elle a surement besoin de t'apprivoiser pour t'accorder sa confiance. As-tu la possibilité de changer d'école l'année prochaine ? Il serait dommage de démissionner, surtout si tu aimes ton métier  

Bonjour, Je serai longue. Je  suis professeure contractuelle des écoles dans le cursus bilingue (français/allemand) en Alsace depuis septembre 2024. En Alsace, il y a la possibilité de faire le cursus bilingue depuis la maternelle, avec en moyenne 12h par semaine d’enseignement des matières générales en allemand, en alternance avec des cours en français (12h également). Je m’occupe de la partie allemande. Je vous écris aujourd’hui parce que je suis dans une impasse, et dans une situation qui me trouble depuis quelques incidents depuis le début de l’année.  En effet, depuis septembre dernier, je prends en charge une classe de CM1/CM2 à temps partiel (les mardis et les vendredis) pour les cours en allemand, et depuis novembre j’ai une classe de PS/MS les lundis et les jeudis. J’aimais bien enseigner en élémentaire, mais la maternelle est une horreur pour moi et je ne m’épanouis pas les lundis et les jeudis avec les plus petits, je suis juste pressée que la journée se termine. Mes comptes rendus pédagogiques en maternelle furent une catastrophe car je ne connais pas le monde de la maternelle.  Le début de l’année ne fut pas facile, je n’ai jamais enseigné auparavant, et j’ai été embauchée par voie contractuelle après mes études classiques d’allemand (donc pas de master MEEF) et une année d’assistanat de langue dans un collège/lycée en Allemagne. Le jour de la réunion parent/prof en septembre, je n’ai presque pas pris la parole contrairement à mon binôme en français qui a tout monopolisé et s’est chargé de présenter le programme de l’année. Je n’avais pas grand-chose à dire car le métier de professeur est nouveau pour moi. Suite à cela, j’ai appris de la directrice que les parents lui ont posé des questions sur mes compétences.  J’ai eu deux incidents avec des parents d’élèves entre octobre et décembre. Le premier était avec une maman d’élève, qui m’accusait d’avoir traité sa fille de pauvre parce qu’elle avait oublié son matériel. Ce qui est évidemment un mensonge.  Elle en a parlé à mon binôme de français, qui est venu me le rapporter. Je n’ai pas compris pourquoi elle n’a pas choisi de m’en parler directement. Je me suis donc entretenue au portail avec elle pour nier cela, car j’avais juste demandé à sa fille de retourner à sa place si elle a oublié sa colle. Elle est allée enflammer l’histoire auprès de mon collègue de français et la directrice, en m’accusant d’avoir menacé sa fille pour son mensonge. Je n’ai plus eu de suite de cette histoire.  Le second incident date de début décembre. J’ai demandé à un garçon de CM2 de se taire en ce termes: « Tu la fermes. ». Il est allé se plaindre auprès de ses parents qui ont écrit à la directrice pour prendre rendez-vous (mais il n’y a pas eu de suite, bizarrement, et j’ai même reçu un cadeau de noël de ce garçon). La directrice a affirmé qu’elle se sentait obligée de signaler cet incident à l’inspection, suite à un entretien avec moi pour clarifier les choses.  A la rentrée, lors de la semaine du 6 janvier, on avait des évaluations en géographie et en sciences. Seulement le quart de la classe a réussi les évaluations. Il y a une parent d’élève qui a  écrit à la directrice, et en me mettant en copie, et à affirmé qu’elle s’inquiète du niveau en allemand cette année et que les parents auraient fait remonté plusieurs fois leurs inquiétudes aux RPE. Les contenus de mes cours seraient apparement trop difficiles pour mes élèves, et il y aurait des incompréhensions face aux devoirs donnés et aux leçons. Ce fut un coup de massue pour moi, car aucun parent d’élève n’avait pris rendez-vous avec moi jusqu’à là pour discuter des difficultés du suivi de leur enfant en allemand. Les évaluations que j’avais faits  jusqu’à là en grammaire allemande et en mathématiques prouvaient plutôt de bons résultats. Je n’ai pas réagi au mail, et la directrice s’est chargée de répondre en disant qu’on prendra rendez-vous avec eux à mon retour. Je ne comprends plus rien, je me suis mise en arrêt maladie et je ressens une anxiété quand je pense  à la reprise. Je sens ma légitimité en tant que professeur remise en question et je pense sérieusement à la démission.  D’autant plus que je ne comprends pas pourquoi au moindre pet, les parents s’adressent directement à la directrice et non à moi. J’ai appris par la directrice qu’ils se seraient plaints que j’utilise une cloche pour calmer les bavardages dans la classe. Quant à l’incompréhension face aux devoirs, j’ai pu constater que certains élèves ne notaient pas leurs devoirs entièrement ou succinctement suite à des vérifications. Est-ce ma faute ? Je me dis qu’en CM1/CM2, on doit être en mesure de noter ses devoirs en pleine autonomie sans que la maîtresse ne soit obligée de vérifier si c’est fait.  Sans compter qu’en début d’année, j’ai eu des accrochages avec la directrice à l’élémentaire. Je suis malentendante et je porte des aides auditives. La directrice s’était plainte, dans mon dos bien évidemment car je n’en étais pas au courant qu’elle me le reprochait, à l’inspection que j’éteignais les appareils auditifs en présence des élèves. En plus de cela, elle s’inquiétait de la sécurité des élèves. Suite à cela, je fus convoquée par l’inspection pour clarifier les choses. Ce fut un choc pour moi car je n’imaginais pas une telle accusation. J’ai bien évidemment nié l’accusation et j’ai pris rendez-vous avec la directrice pour en discuter face-à-face avec elle. Je lui ai presque crié dessus, mais on a réussi à clarifier les choses. Je n’avais pas parlé de mon handicap au début de l’année (j’avais peur de me faire discriminer), et ça m’est retombée dessus apparement car ça a été sujet à de fausses interprétations.  Je dois dire que je suis dans une école élémentaire qui a une mauvaise réputation auprès des remplaçants à cause de cette directrice qui est hyper contrôlante et rigoureuse. Je ressentais également une méfiance de sa part à mon égard. Je ressens un malaise face à tout ceci. Je ressens ma légitimité professionnelle remise en cause, et pour la première fois un symptôme de l’imposteur. Je ne me sens pas reconnue dans mon travail et mes efforts. Le seul point positif est qu’après les dernières évaluations en sciences en géographie, j’ai reçu un message d’une maman d’élève qui me félicitait pour mon travail et disait que sa fille (une excellente élève, en allemand comme en français) s’épanouissait avec moi. Mais combien de parents sont-ils à le penser ? Je suis découragée car je fais 4h de trajet par jour pour ce boulot. J’ai l’impression de subir un harcèlement latent. Ce qui est drôle, c’est qu’ils n’ont pas été en mesure de trouver un.e remplaçant.e pendant mon absence jusqu’à lundi. Si je démissionne, c’est clairement mes élèves qui auraient plus à perdre que moi, car les remplaçants en allemand sont difficiles à trouver. Qu’en pensez-vous de tout ceci ? Ou c’est moi qui dramatise ?

Une relecture pour ma part.Un grand succès populaire à l'époque, oublié aujourd'hui. C'est charmant, drôle, tendre, naïf.  Un rentier célibataire, dont la vie s'écoule entre sa cave à vin et la taverne (ça picole beaucoup) qui jure ne jamais vouloir se marier tombe amoureux d'une charmante servante. Deux auteurs.

Bonjour Tu as « Les œufs de Paulette » : -En langage oral et écrit, il y a des possibilités de travail intéressantes : Travailler sur la compréhension du récit : le schéma narratif de l’histoire (situation initiale, problème, solution, fin). Sur le plan lexical, il y a le vocabulaire lié à la ferme (les animaux, leurs petits,…). En production orale, tu pourrais proposer aux élèves de : raconter ce qui pourrait se passer après la fin de l’histoire. inventer une histoire où Paulette pondrait autre chose que des œufs, ou alors des œufs particuliers (forme, motifs,…). En graphisme, tu pourrais leur proposer de reproduire des motifs géométriques sur des œufs. -En arts visuels, tu pourrais travailler sur la décoration d’œufs ou de dessins d’œufs, avec des motifs originaux (graphisme décoratif) et de la peinture, ces crayons, ou encore du collage. Tu pourrais leur faire découvrir la technique du pointillisme, qui paraît intéressante pour décorer les œufs. -En Découverte du monde, tu pourrais travailler sur la vie animale, le cycle de la vie,… -En mathématiques : Activités de tri et de classement : classer des œufs selon leurs motifs, leurs couleurs, leur taille. Activités de dénombrement : compter des œufs, ajouter des œufs dans un nid,… A partir des réalisations des enfants en arts et en langage, tu pourrais fabriquer un grand livre (avec des planches de carton reliées par des anneaux, par exemple). 

Replay vu.  Un peu tôt pour se prononcer, mais déjà le vieux garçon dans le bInôme des inconnus m’agace. Mais peut-être que ça va être une belle découverte, comme Briac. La Barbie joue bien son rôle effectivement mais ça m’a moins agacé. Le montage y fait sans doute beaucoup. Un autre truc qui m’agace ++ (je n’avais pas relevé les années précedentes), c’est les interviews des candidats qui te réexpliquent en long et en large ce que l’on voit déjà très bien l’écran ( et là je prends le bâton, j’ouvre une porte, je me retourne...). Ils font ça sur d’autres émissions, c’est pénible. Toujours l’impression qu’on se fiche de nous : avec 2 minutes d’images, tu brodes et fais 3h d’émission. 

La fille d’un grand amour, j’ai vraiment aimé.

Beaucoup aimé "Un ours dans le Jura" 😊

C'est difficile d'avoir tous les paramètres.. à toi de choisir tes priorités. J' avais du mal avec la direction malgré la proximité, je suis restée le temps que mes enfants deviennent plus autonomes en trajets, puis une école un peu plus loin , super équipe, élèves et parents difficiles. Enfin 3eme changement car envie de plus de simplicité, de faire moins de projets, du coup milieu plus favorisé mais effectif plus nombreux et double niveau, plus de correction mais l'impression de faire vraiment ce qui me plaît et d'être moins stressée.

Vingt-Dieux, En fanfare, Les cadeaux. Je vais aller voir Un ours dans le Jura.

En fait, elles avaient déjà demandé à mon ancienne directrice avant que je sois absente mais sans en parler à la nouvelle directrice et sans demander l'avis de tout le monde!!!! 😡😡La nouvelle directrice  a été mise devant le fait accompli (et pour beaucoup d'autres choses en fait!!!). Je suis la seule qui fait éducation musicale "chant" avec sa classe dans l'école. Cela fait 10 ans que je suis dans cette école et mes collègues de cycle 3 (à l'exception de mon ancienne directrice) ne se sont JAMAIS investies pour la Marseillaise, les chants/chansons pour le 11 novembre et le 8 mai (sauf à critiquer le choix de certaines chansons). 😡 Donc, oui, le système est compliqué mais pas vraiment le choix depuis le départ de mon ancienne directrice (un peu beaucoup occupée par ses petits enfants).

Bonjour,  Je fais remonter ce très vieux post car j'ai un problème un peu similaire avec une élève de CE1 : très bonne lectrice, très bonne compréhension, mais alors les maths...  Elle n'était pas à l'aise avec les nombres entre 60 et 100 en début d'année (classique !) : on a travaillé, ça me semblait acquis, on est passé aux nombres supérieurs à 100, et ça y est, elle ne sait plus écrire les nombres à deux chiffres !  Elle ne connait pas ses compléments à 10 par coeur, mais connait plutôt bien ses tables d'addition. Elle maitrise la technique opératoire de l'addition.  Mais si je lui donne un calcul du type 28 + 20, elle me regarde avec de grands yeux effrayés. On manipule bien sûr, et elle réussit en manipulant, mais impossible de mentaliser le fait d'ajouter plusieurs dizaines.  Si je lui demande de compter de 10 en 10, elle y arrive jusqu'à 100, et puis ensuite... blocage ! J'ai beau lui montrer, lui faire écouter, lui faire remarquer que c'est la même comptine qui revient... rien à faire ! Est-ce que ce serait judicieux de suggérer aux parents de faire un bilan logico-mathématique chez un orthophoniste ? Il me semble que ce n'est pas à nous de faire cette suggestion, mais qui d'autre sinon peut se rendre compte de ses difficultés ?   

Connemara, de Nicolas Mathieu. Je le débute juste, mais je suis happée.

Je me retrouve souvent dans ton cas, alors je mets en place des stratégies pour m'épanouir sur mon poste. J'ai donc tenté un poste de remplaçante, mais ça ne m'a pas plu, je ne pouvais pas m'investir, me projeter, faire de gros projets... J'ai été plus de maître que de classe, mais ça n'existe plus... Là je tente la direction, je me disais que si l'équipe dysfonctionne, peut-être que la directrice peut y remédier un peu. Je m'aperçois que ce n'est pas aussi simple... J'ai aussi changé d'académie, mais tout le monde ne peut pas se le permettre, quand on est en couple c'est plus compliqué. En 20 ans, sans les années de remplaçante, j'ai été titulaire sur 7 écoles, j'ai fait tous les niveaux, pour l'instant je me plais enfin vraiment dans une école, 3 ans d'affilée c'est mon record, mais je ne m'interdis pas de la quitter si je ne m'y retrouve plus un jour (à voir notamment après les prochaines municipales). Après, j'ai la "chance" (comme disent certains) d'être travailleuse handi et de "bénéficier" de points de bonus au titre du handicap, j'obtiens donc facilement un changement de poste si je le demande.

J'ai remarqué que souvent, la 1ère année dans une école est plus compliquée que les suivantes car les parents ont tendance à se méfier et à venir souvent pour des broutilles. Donc ça peut valoir le coup de persévérer un peu parfois.